LE SEIGNEUR DES PORCHERIES

Le seigneur des porcheries, est un spectacle épopée en plusieurs épisodes.

Il mélange pièce de théâtre, concert et conférence.

Un groupe d’éboueurs de la ville de Baker occupe le théâtre pour y rejouer devant témoins l’histoire de la grève qui a secoué leur ville il y a dix ans. Cette grève, emmenée par leur ami et collègue John Kaltenbrunner, a plongé la ville dans le chaos, confronté cette dernière aux limites de son modèle et provoqué la mort de John.

Devant l’incapacité de leur ville à tirer des leçons de cet évènement, devant les déformations et les légendes créées sur John et sur eux à partir de ce fait, et devant la crainte d’une répétition de l’Histoire, ils vont se battre pour leur version de l’histoire et retracer la vie de John et le déroulé de la grève.

Pour cela, personnages non artistes, ils vont se plonger dans le jeu avec la rage et la joie de ceux qui jouent leur vie. Ils vont reconvoquer l’histoire en mélangeant les styles et les formes.

Le spectacle se joue en costumes modernes poétisés. Sur la scène, les éboueurs sont le centre créateur de tout le spectacle. Ils sont acteurs, narrateurs, conférenciers, chercheurs. Ils jouent, filment et bruitent en direct. Ils sont accompagnés d’amis venus les épauler : un musicien, une créatrice lumière et un créateur son. Tous occupent le lieu et proposent un moment spectacle-assemblée au public.

Le spectacle possède un grand plateau nu surélevé, encadré à jardin et cour de portants et d’accessoires et au fond de scène par un cyclo (support de projection vidéo et lumières). À l’avant-scène, des tables et chaises (support d’archives, de conférence et d’atelier cinématographique artisanal) sont disposées. Un escalier placé derrière les tables et courant de jardin à cour relie le sol du théâtre au plateau nu recouvert tour à tour de neige, feuilles, détritus. Le spectacle explore la dimension épique d’un fait-divers, l’ironie-tragique de nos existences, nos faiblesses en tant qu’individus et que groupes, et nos combats contre un modèle menant nos sociétés à l’engorgement.

Générique

Une création commune de la Compagnie en Eaux Troubles

D’après le roman de Tristan Egolf

Avec et par
François Chary, Lucas Dardaine, Ghislain Decléty, Sylvain Deguillame, Martin van Eeckhoudt, June van der Esch, Antoine Formica, Sandra Provasi, Damien Sobieraff.

Scénographie
Matthieu Le Breton

Lumières
Lila Meynard

Musique
Christophe Belletante, Sylvain Jacques , Grégoire Léauté

Vidéos
Damien Babikian

Costumes
Marie Vernhes

Régie Plateau
Antoine Formica

Administration/Production
Agathe Perrault

Adaptation et Mise en Scène
Paul Balagué

Collaborateur artistique
Paul-Eloi Forget

À
venir

RÉPÉTITIONS EN COURS